dimanche 19 mai 2013

La pierre de patience - Atiq Rahimi

Prix concourt de l'année 2008

Ce roman, à l'écriture fluide et percutante, a tout pour séduire, tant par la construction de sa trame narrative que par sa faculté à vous faire voyager dans un autre univers.

Résumé:
Cet univers situe l'action du roman en plein milieu des conflits guerriers d'un pays du Moyen-Orient, probablement, l'Afghanistan. Dans un village, une jeune femme veille sur son mari dans le coma tandis que dehors grondent le vacarme incessant des combats. Dans l'attente insoutenable de son réveil, la jeune femme entame avec le corps vide de ce mari qui fut si souvent absent, un long monologue où elle exprime toute sa rancoeur contre la guerre, les hommes, sa culture et Dieu. Ce corps vide devient sa syngué sabour, sa pierre de patience. Cette pierre a la faculté extraordinaire d'absorber toutes les confidences jusqu'à l'implosion.

Avis personnel:
C'est un roman à lire, si vous désirez en apprendre plus sur le Moyen-Orient. Quelques fables viennent ponctuer le récit de la jeune femme, elles illustrent toute la différence et la complexité de ces cultures, qui parfois, nous semblent tant éloignés dans la nôtre. Dans le fond, nous nous interrogeons tous sur les mêmes questions relatives à l'existence.

J'ai aimé la capacité narrative que l'auteur a de décrire le dilemme, entre ce que nous éprouvons et ce que nous dicte notre éducation. C'est le tiraillement intérieur que nous avons tous éprouvés jour.

Le style est plaisant sans description à rallonge et avec une certaine richesse dans le vocabulaire employé. Des éléments de description anodin deviennent porteur de sens au fil de l'histoire. On s'attache à ses détails qui évoluent, à mesure, que la parole se libère.

Le roman vient d'être adapté (hivers 2013) au grand écran. Je ne l'ai pas encore vu. Je doute cependant que l'adaptation puisse faire ressortir tout le pouvoir des mots. Je vous conseille donc de lire le livre avant de voir l'adaptation.








mardi 14 mai 2013

Couchsurfing

Couchsurfing, ou bien, l'art d'aller de canapés en canapés
C'est bien plus qu'une simple histoire d'hospitalité -hébergement gratuit- entre personnes de nationalité différente. C'est  quelque chose, comme un concept, une philosophie de vie, un échange.

Vous pouvez choisir de voyager par ce mode, ou bien, d'accueillir des voyageurs. Plus encore, le couchsurfing est une véritable communauté, le lieu idéal pour échanger et réfléchir ensemble, entre couchsurfeurs autour d'un verre ou d'une sortie.

Cela peut sembler un peu effrayant au premier à bords, surtout, si vous n'avez pas l'habitude de sortir de votre zone de confort. L'inconnu fait parfois peur. Les médias ont le don de nous rendre paranoaïques. La vérité est que oui, le danger est partout, mais s'interdire de vivre une expérience de peur de faire de mauvaises rencontres, cela vous interdira certainement d'en faire de très belles. A vous de choisir ? Il arrivera parfois que vous ne compreniez pas les manières votre hôte, et inversement, qu'il ne comprendra pas les vôtres. Cependant, les différences font les forces, tant qu'elles ne menacent pas la liberté des uns et des autres. Ne dit-on pas que la liberté d'autrui s'arrête là où commence celle des autres.

C'est également, l'occasion ou jamais, de pratiquer vos langues étrangères. Probablement, la meilleure manière d'apprendre, surtout lorsque vous n'avez pas vraiment de faciliter en la matière. Le côté concret de la langue rend la motivation plus aisée. Une bonne occupation, en particulier, quand on enchaîne CDD et chômage ainsi on a toujours l'impression d'apprendre et de ne pas être "bon à rien".

Intéressé(e)s ? Voici, le lien pour en savoir plus :




dimanche 12 mai 2013

La petite carte verte qui ne voulait pas muter...


La transition, entre le milieu étudiant et le milieu actif, s'avérer parfois ironique. Aujourd'hui, je vais vous conter l'histoire de la petite carte verte - carte VITALE-, qui repose bien au chaud dans notre porte-feuille. Cette carte s'avère capricieuse, notamment lorsque celle-ci refuse de muter - intégrer le changement de régime de santé (étudiant/général).

Problème de puce ? Problème de comptabilité ? Cela a le don de nous exaspérer. On ne comprend pas pourquoi on doit passer par tout ce cinéma. A l'heure du progrès technique, pourquoi n'a-t-on pas inventé une base de données centrale commune au régime étudiant et général pour permettre de faire le changement en un clic ?


Reprenons le problème, auquel vous allez être sans doute confronté, par le début :

Il y a une étape que tout jeune actif doit accomplir. C'est presque un rite de passage, mais sans, la cérémonie, les danses et le banquet.

Une fois votre diplôme obtenu, vous aurez jusqu'au 30 septembre de votre dernière année d'étude pour procéder au changement de sécurité sociale. Dites aurevoir au régime étudiant, comme VITAVI ou la LMD, dont les remboursements se faisaient souvent attendre. Et dites bonjour à l'Assurance maladie et à son site ameli.fr, qui va vous simplifier la vie après voir passer l'épreuve, de ce que je nomme Patience.

Pour réaliser ce changement, rendez-vous sur :

Le formulaire à télécharger est situé en bas de la page. Il est à renvoyer avec les documents demandés.

La démarche prend un peu de temps. Il vous faudra donc faire preuve de patience avant de pouvoir actualiser votre carte VITALE, si toutefois, elle le veut bien ! Dans le cas contraire, pas de panique. Il suffit simplement de vous adresser au conseiller de votre caisse d'assurance maladie - qui vous aura été attribuée par courrier. Ce conseiller se charge de l'envoie de votre carte au service de maintenance pour tenter de la faire muter. Cette opération n'est pas toujours concluante. Il est donc possible que l'on vous redemande de remplir une nouvelle demande de carte VITALE. Quelques semaines après, ou devrais-je dire, un bon mois, vous recevrez une carte flambant neuve !

Gardez bien en tête que, plus vite, vous vous en occupez, et plus vite, cela deviendra un soucis en moins.



samedi 11 mai 2013

Le syndrome du jeune actif

Cher(e)s visiteur(e)s,

Si vous avez entre 18 et 30 ans et que vous êtes sans emploi ou au début de votre activité salariale, vous présentez peut-être les symptômes suivants, formés par une pléiade d'émotions contraires : incertitude, euphorie, espérance, joie, mélancolie, tristesse, apitoiement, combativité...

Il est fort probable que vous présentiez le syndrome du jeune actif. Mais ne vous inquiétez pas, rien de bien méchant ! Aucune mort imminente à l'horizon. Juste des interrogations sur le monde, voire des remises en question draconienne sur vous-même : qui suis-je ? le matin, que fais-je faire ? le midi, à quoi ça sert ? l'après-midi, et y a-t-il un sens à ma vie ? au coucher.

On passe son existence entière à se poser des questions. La curiosité, c'est le propre de l'Homme; sans elle, pas d'avancés techniques, scientifiques, sociales et culturelles. L'absence de curiosité est, dans un sens, une condamnation à ne pas être.

Malgré tout, nous n'étions pas préparés à cela.  A ce brusque lâcher en eaux vives, ce flot d'émotions et de questions qui nous submergent au point de se sentir au bord de l'asphyxie, presque à deux doigts de la noyade.

La transition entre le milieu étudiant, temps de l'innocence, et le milieu actif, temps du réalisme, est une étape à franchir. Elle est plus ou moins facile à vivre selon les individus. On se sent parfois seul, car il nous est difficile d'aborder le sujet. Peut-être par pudeur, voire par sentiment de honte.

La création de ce blog intervient après plusieurs mois d'immersion dans cette phase de transition, initiée par ma première expérience de chômage. J'en voies enfin le bout, mon cap de Bonne Espérance à portée de main. Je sors grandie de cette expérience. Je n'ai cependant pas de remède miracle à vous proposer. Simplement des billets, qui peut-être vous apporteront des astuces concrètes et le réconfort nécessaire pour mieux vivre cet état d'âme au quotidien.

Le meilleur des conseils que je puisse vous donner, c'est d'apprendre à voir les choses du bon côté. Cela prend parfois du temps, mais, cela fait tellement du bien....